Port-Vendres



Le village de Vira est assez petit, mais surtout isolé, il donne l'impression d'être en autarcie tellement il faut s'enfoncer dans la végétation pour l'atteindre.

Sur place on découvre un village à l'urbanisme très dense, les maisons sont accolées et il y a peu de rues. Le centre possède une église romane assez jolie mais peu originale. On a du mal à la contempler, elle est partiellement enserrée dans les maisons. La mairie est tout à fait correcte, c'est un bâtiment assez moderne qui s'insère bien dans la ville. Les abords du village sont jolis, et il y a assez rapidement des aires de pique-nique pour profiter du bon air. Car c'est un des avantages de Vira, le bon air, et l'art de vivre des habitants qui encourage à profiter de la vie.

A noter aussi les chemins de randonnée qui sillonnent le territoire de Vira, assez grand, et qui offrent aux visiteurs un autre avantage.


Patrimoine, curiosités à voir sur place


On ne peut pas dire que le patrimoine de Vira soit vraiment impressionnant. C'est un village qui ressemble assez à ses voisins en terme de patrimoine. On a l'église du village, qui est l'élément principal, et quelques fontaines disséminées un peu partout. Mais c'est à peu près tout, rien ne vient s'ajouter à cette liste assez courte. Il faut dire aussi que c'est un village plutôt petit.


Histoire

Bien que l'on n'en ai pas la preuve, le site de Vira a très probablement été habité par les différents peuples qui se sont succédés sur la région jusqu'au Moyen-âge : les dolmens et menhirs érigés en Fenouillèdes nous prouvent qu'elle était habité par nos lointains ancêtres (-2500 ans), puis les romains (-121 à 408) ont structuré la région et construit quelques édifices qui existent toujours : le pont aqueduc d'Ansignan par exemple.

Mais c'est durant le haut Moyen-âge qu'apparaît Vira en tant que village. Son église est attestée au XIe siècle, elle avait alors un style roman. Cette église sera remaniée au XIVe siècle. En 1011 Vira apparaît comme y ayant un alleu possédé par l'abbaye St Michel de Cuxa. Cette puissante abbaye rayonnait sur toute la région à cette époque. Durant le XIIIe siècle le Fenouillèdes sera détaché du Roussillon, la frontière passant à Salses et Bélesta. Vira devient non seulement français, mais surtout est positionné à la frontière du royaume, ce qui ne lui permit pas de se développer. En effet, toute la fin du XIIIe siècle deux formidables lignes de défense se dressent. Côté français : Peyrepertuse, St Barthélémy de Jonquerolle, Sequerre, Roquevert, etc. Côté aragonais : Força Réal, Castel Vieil, la Salveterra, etc.

La situation de Vira ne s'améliora que plus tard.



Situation et accès

Vira est un village du Fenouillèdes assez isolé, il est en bordure de la forêt de Boucheville. Il est au bout d'une route qui se termine en cul de sac ou presque puisqu'elle se poursuit uniquement à travers la forêt. Cette route débute au milieu de celle reliant Le Vivier à Fenouillet. Donc pour se rendre sur place, au départ de Perpignan, il faut prendre la route de Foix, celle qui part de l'aéroport, et la suivre jusqu'à Caudiès-de-Fenouillèdes. Vous passerez par Cases-de-Pène, Estagel, Maury et St-Paul-de-Fenouillet. Arrivé à Caudiès, il faut bifurquer sur la gauche vers Fenouillet, puis poursuivre vers Le Vivier, la route de Vira partira sur la gauche.

On est là parmi les villages les plus reculés du département des Pyrénées-Orientales, il vous faudra une bonne heure à une heure et quart pour vous y rendre.



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