Le Vivier est l'une de ces nombreuses villes du Fenouillèdes qui se ressemblent un peu, relativement petites et situées dans des vallées différentes. Mais Le Vivier possède des caractéristiques qui lui sont propres et qui en font une ville un peu plus originale que les autres. On est ici dans une ville ayant eu une histoire plus marquée, grâce à la présence de son imposant château médiéval, dont les vestiges se dressent fièrement sur le piton au-dessus de la ville, marquant de leur silhouette imposante la cité elle-même.
Urbanisme
L'urbanisme du Vivier est caractérisé par une scission, la division du village en deux parties. Cette séparation géographique n'est pas très importante, contrairement à d'autres villages coupés en deux par une rivière, par exemple, mais elle est tout de même marquée. Ce qui sépare ici n'est pas une frontière franche, mais la présence d'un village sous le château — c'est le village historique — et d'un second village plus près de la plaine. Les deux villages, comme indiqué ci-dessus, ne forment bien qu'une seule agglomération, mais la démarcation est perceptible lorsqu'on se trouve sur place.
La partie la plus importante est la ville basse. Elle se compose d'un entrelacs de rues plutôt longues et larges, bordées de maisons classiques, pour la plupart d'un étage, accolées les unes aux autres. La densité est assez faible, les terrains sont plutôt grands, et il existe de nombreux espaces non construits ; ici, le village est plutôt aéré. La partie haute, elle, est plus dense, ce qui est logique : elle a hérité de l'histoire la protection du château. Les maisons y sont donc plus rapprochées. Elles sont surtout alignées en direction du château, qui domine la colline, massif. Certes, il est fortement dégradé, mais sa silhouette se maintient encore bien.
Vie sociale
Le Vivier est un petit village ; il n'est pas étonnant de ne pas y trouver beaucoup d'associations. La vie sociale s'exprime davantage dans l'entraide naturelle des habitants, qui n'hésitent pas à se contacter pour s'assurer que leurs voisins ou leurs connaissances n'ont besoin de rien, par exemple lors de déplacements à Perpignan. La notion de solidarité est assez forte au Vivier, mais cela n'est pas propre à ce village : la plupart des villages du Fenouillèdes l'ont également bien développée.
La solidarité est aussi le maître-mot des services municipaux pour une population vieillissante. Car oui, on peut dire que dans ces villages du Fenouillèdes, la région est en voie de désertification. Dans le domaine des services à la personne, pour la municipalité, c'est surtout l'intercommunalité qui en est le garant. Il existe plusieurs services à vocation sociale au Vivier.