Abbaye Saint-André

Une des plus importantes abbayes du Roussillon

Cette abbaye est bien moins connue que Saint-Martin-du-Canigou ou Saint-Michel-de-Cuxa. C’est bien dommage, car son histoire et son architecture parfaitement conservée en font une pièce maîtresse de l’histoire catalane de l’époque carolingienne.

En plus, elle est facile d’accès !

Cette abbaye est bien moins connue que Saint-Martin-du-Canigou ou Saint-Michel-de-Cuxa. C’est bien dommage, car son histoire et son architecture parfaitement conservée en font une pièce maîtresse de l’histoire catalane de l’époque carolingienne.

En plus, elle est facile d’accès !


De quoi s'agit-il ?

L’abbaye de Saint-André fait partie de la ligne d’abbayes du Roussillon, qui comprend également Saint-Michel de Cuxa, Saint-Martin du Canigou et Saint-Génis des Fontaines.

Il s’agissait elle aussi d’une abbaye bénédictine. Fondée vers l’an 800, elle joua un rôle important dans l’accueil de la population franque venue du nord de l’actuelle France, les premiers colons de la région. De cette abbaye, il ne subsiste aujourd’hui que l’église abbatiale, un magnifique édifice roman en galets de rivière, parfaitement entretenu. Il s’agit d’une église à nef unique, relativement large pour l’époque, avec un transept marqué. Le chœur est doté de deux absidioles bien visibles de l’extérieur. Comme tout édifice roman, les ouvertures sont rares, étroites et en hauteur, afin de limiter les attaques. Le bâtiment est massif, solide. Le chevet est décoré de lésènes et d’arcs aveugles. Lorsque vous passerez devant cette église, remarquez le linteau de la porte d’entrée : il s’agit d’une réplique du magnifique linteau de l’abbaye de Saint-Génis, réalisée quelques années plus tard par un sculpteur qui ne possédait malheureusement pas la même sûreté technique que son prédécesseur.


Histoire

L'abbaye de Saint-André est une abbaye bénédictine. Elle fut fondée par le moine Miron, venu d'Espagne vers 800. La communauté qui y vécut fut prospère jusqu'au Xe siècle grâce aux comtes du Roussillon qui la dotèrent de quelques richesses. Malheureusement, elle apparaît comme ruinée en 1109. La comtesse Agnès en fit alors don à l'abbaye de Lagrasse dans l'idée qu'elle serait restaurée, ce qui fut fait. Vers 1151, une autre communauté y était installée. Or, à cette époque, la guerre entre Gaufred III et son fils Ginard II, dernier comte du Roussillon, causait de nombreux dégâts dans les Albères. L'abbaye de Saint-André souffrit de cette guerre, ce qui limita son expansion. Elle tomba en décadence au XIIIe siècle.

Rattachée à Sainte-Marie d'Arles en 1592, elle vivota jusqu'à la Révolution française, événement qui provoqua sa chute définitive. De nos jours, il ne reste plus que l'église abbatiale, devenue église paroissiale de la ville de Saint-André.

Situation et accès

L'abbaye est située au centre de la ville de Saint-André. Elle est facile à trouver, car la ville est de petite taille. Saint-André se situe dans la plaine du Roussillon, entre Argelès et Céret, à proximité des Albères.



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