Que dire de Ria ? Déjà, que cette ville est beaucoup plus grande qu'il n'y parait. En fait tant qu'on ne s'y arrête pas, on ne connait de Ria que la grande avenue passante, la RN 116. Mais si on entre dans la ville vers l'église par exemple, on découvre de grands quartiers des années 70, des rues étroites bien plus anciennes, et des maisons tout ce qu'il y a de plus récent. La ville cache bien son jeu. En s'y promenant on croise des personnes âgées assises sur un banc, des enfants qui jouent au parc, des jeunes adultes au travail, tout ça est très normal, mais inattendu, la première impression est celle d'une ville triste, sans âme, dans la banlieue de Prades qui absorberait toute l'activité. Et bien c'est faux.
Il ne faut donc pas s'arrêter à l'avenue principale, terne et bruyante. N'hésitez pas à descendre dans les petites rues, ne serait-ce que pour se rendre au château en ruine, une belle balade à faire en une petite demi-heure parfaite pour se dégourdir les jambes. Et arrêtez vous voir l'église, elle est sur le chemin est vaut le détour.
En ce qui concerne le nom officiel de ce lieu, on se perd un peu dans les appellations. A la création de la commune, en 1822, elle s'apellait "Ria" et réunissait Ria et Sirach. En 1973 Urbanya, devenu trop petit, a été rattaché à Ria et a pris le nom de "Ria-Sirach-Urbanya". En 1983 Urbanya a retrouvé son indépendance et la commune a pris le nom de "Ria-Sirach". La différence entre Ria et Sirach est que Sirach a toujours été dans l'ombre de Ria, un peu plus petit que lui et un peu moins peuplé. Mais aussi indépendante, jusqu'en 1822.