Port-Vendres

Un ancien village de pêcheurs, dernier à exercer encore cette activité

Principale station balnéaire du littoral nord-catalan, Argelès est avant tout une ville à l'économie dynamique, contribuant pleinement au développement des Pyrénées-Orientales, dont les habitants ont su préserver l'esprit catalan qui les distingue du reste de la France.

Argelès, c’est aussi un territoire parsemé de chapelles, dolmens et autres fortifications que les siècles passés nous ont laissés.

Principale station balnéaire du littoral nord-catalan, Argelès est avant tout une ville à l'économie dynamique, contribuant pleinement au développement des Pyrénées-Orientales, dont les habitants ont su préserver l'esprit catalan qui les distingue du reste de la France.

Argelès, c’est aussi un territoire parsemé de chapelles, dolmens et autres fortifications que les siècles passés nous ont laissés.

Argelès-sur-Mer est une ville côtière qui a développé l’une des trois grandes stations balnéaires du Roussillon, avec Canet-en-Roussillon et Le Barcarès. Il faut donc distinguer la ville d’Argelès, située à 2 km de la plage, de sa station balnéaire, située, elle, en front de mer. Une route relie les deux et, bien sûr, de nos jours, l’extension de la ville fait que les deux parties de l’agglomération se sont rejointes. Sur la carte, on ne voit qu’une seule ville, mais il y a bien deux entités distinctes administrativement réunies.

En savoir plus sur la station balnéaire d’Argelès.


Argelès est une ville importante et très étendue. Le centre-ville lui-même est vaste, ce qui indique qu’elle avait de l’importance durant les siècles passés. Et effectivement, son passé est riche : il s’agissait d’une ville royale, et dès le XIVe siècle, Argelès n’a cessé de croître. La ville est organisée autour de son église Notre-Dame-del-Prat ; ses rues sont étroites et fraîches l’été. Il existe encore de nos jours des vestiges des fortifications.

Les maisons sont assez classiques mais plutôt bien entretenues : les crépis sont refaits régulièrement, et il y a de nombreux éléments décoratifs, aussi bien publics que privés, les habitants prenant soin de leurs maisons. Les quelques avenues sont parfaitement rectilignes, mais plutôt que de donner une impression de monotonie, comme c’est parfois le cas, ici tout paraît proche, et c’est la ville entière qui est restée à taille humaine. Les commerces sont nombreux, et pas seulement des commerces touristiques. Il faut savoir qu’Argelès accueille une très grande zone industrielle que l’on voit au nord de la ville, le long de la nationale, ce qui dynamise l’activité économique et permet à la ville d’organiser les animations estivales. À moins que ce ne soit l’inverse…

Signalons enfin que la ville est reliée à la station balnéaire par une simple route particulièrement encombrée l’été (laissez tomber la voiture, c’est un conseil) et qu’elle détient le record du nombre de places de camping en France. C’est dire l’attrait d’Argelès l’été !


Patrimoine, curiosités à voir sur place




Le patrimoine d'Argelès est particulièrement riche, en grande partie grâce à sa situation géographique et à son histoire. Située à la frontière entre l'Espagne et les Pyrénées, cette région a vu l’édification de nombreux bâtiments défensifs et religieux dans les Albères, à proximité de la mer.

Ce patrimoine se répartit en trois grandes catégories : le patrimoine religieux, le patrimoine militaire, et tout ce qui ne relève ni de l’un ni de l’autre. Concernant le patrimoine religieux, la plupart des édifices se trouvent en dehors du centre-ville.


Les sites religieux


Eglise paroissiale Notre-Dame-del-Prat

Notre Dame del Prat

Notre Dame del Prat

Le principal joyau patrimonial de la vieille ville d'Argelès est sans doute l'église paroissiale Notre-Dame-del-Prat. Ce bâtiment impressionnant, à nef unique, se termine par une abside semi-circulaire. Sa façade, réalisée en galets de rivière, reste assez classique. Dix chapelles décorent ses murs latéraux, cinq de chaque côté. L'intérieur mérite vraiment une visite. Sur le parvis de l'église, une belle statue de la Vierge trône au sommet d'une fontaine. Ce parvis, rénové récemment, est particulièrement réussi.

En savoir plus sur Notre-Dame-Del-Prat.


Ermitage Notre-Dame-de-Vie

Ermitage Notre-Dame-de-Vie

Ermitage Notre-Dame-de-Vie

Un autre bâtiment religieux très connu à Argelès-sur-Mer est Notre-Dame-de-Vie. Il s'agit d'un ancien ermitage, qui pourrait avoir été le siège d'une ancienne paroisse, mais plus vraisemblablement un ancien prieuré. Cela est d’autant plus probable que les prieurés catalans sont apparus vers le XIIIe siècle, époque à laquelle Notre-Dame est mentionnée pour la première fois (en 1293, sous le nom de "loco vocato Madgalenes"). Transformé au XVIIe siècle en ermitage, le lieu sera progressivement abandonné avant de retrouver une nouvelle vocation en tant que site convivial où la population se rassemble pour diverses fêtes.

En savoir plus sur Notre-Dame-de-Vie.


Chapelle de la Pave

Chapelle La Pave

Chapelle La Pave

La chapelle de la Pave est le vestige d’un ancien village du bas Moyen Âge dont l’église paroissiale fut construite à l’époque pré-romane. Les maisons s’étendaient autrefois le long de la colline, mais presque toutes ont disparu : aujourd’hui, il ne reste que quelques habitations, souvent récentes, dans ce hameau isolé. Le chemin qui mène à La Pave est celui emprunté par Philippe le Hardi, roi de France, lorsqu’il franchit les Albères pour conduire ses troupes à l’assaut de Pierre IV d’Aragon. Initialement dédiée à Alexandre, la chapelle de la Pave est aujourd’hui consacrée à Saint Ferréol, changement intervenu en 1858.

En savoir plus sur la chapelle de la Pave.


Chapelle St Laurent

Chapelle St Laurent

Chapelle St Laurent

La chapelle Saint Laurent est un petit édifice religieux situé à 300 mètres d'altitude, dans les Albères. Elle se trouve entre Notre-Dame-de-Vie et La Pave, au-dessus de Valmy.

Il s'agit d'une chapelle romane, autrefois siège d'une paroisse aujourd'hui disparue. Simple et relativement petite, elle est néanmoins assez haute et construite en pierres sèches. Son chevet en hémicycle est orné de décorations en arcades. Un sentier de randonnée permet d’y accéder facilement, et la balade n’est pas très longue.

En savoir plus sur la chapelle St Laurent.


Chapelle St Jérome

Chapelle St Jérome

Chapelle St Jérome

À proximité de Notre-Dame-de-Vie se trouve l'intéressante petite chapelle préromane Saint Jérôme. Datant du Xe siècle, elle présente une architecture assez simple. Située dans les collines, elle domine les hauteurs d'Argelès.

En savoir plus sur la chapelle St Jérome.


Les sites militaires

Il existe plusieurs sites militaires ayant eu un rôle important sur le territoire d'Argelès-sur-Mer.


Tour de la Massane

Tour de la Massane

Tour de la Massane

La tour de la Massane est l'un des éléments du réseau de tours de surveillance du Roussillon. Construite au XIIIe siècle, elle est l'une des plus connues, bien visible sur la ligne de crête des Albères. C’est également le but d’une belle randonnée à faire. Il s'agit d'une tour cylindrique à deux étages, autrefois recouverte d'un toit voûté, surmontée d'une cage en métal où l’on pouvait allumer un grand feu pour donner un signal d'alerte.

Géographiquement, cette tour se situe à la limite des territoires de Sorède et d'Argelès-sur-Mer, mais elle appartient en pratique au territoire d'Argelès.

En savoir plus sur la tour de la Massane.


Château de Pujol

Château de Pujol

Château de Pujol

Argelès était aussi défendu par un château, le château de Pujol, situé aujourd’hui dans la campagne environnante, du côté Ouest. C’est un donjon massif assez étonnant par son isolement, perché directement sur le sol sans autres bâtiments à proximité, à part quelques maisons proches.

En savoir plus sur la tour ou le château de Pujol.


Château d'Ultréra

Château d'Ultréra

Château d'Ultréra

Véritable nid d'aigle perché au sommet d'une falaise et discrètement fondu dans la nature, le château d'Ultrera est aujourd’hui en ruines, mais il constitue l’un des vestiges les plus anciens du département. Il s’agit initialement d’une forteresse romaine, qui a ensuite été occupée par les Wisigoths avant d’être transformée en construction romane. L’accès au site se fait par un sentier de randonnée.

En savoir plus sur le château d'Ultrera.


Les autres curiosités


Château de Valmy

Château de Valmy

Château de Valmy

Le patrimoine d'Argelès est également marqué par le célèbre château de Valmy, l’un des trois magnifiques châteaux du XIXe siècle dans les Pyrénées-Orientales (avec le château Ducup de Saint Paul à Perpignan et le château d’Aubiry à Céret). Valmy s’est transformé en domaine viticole réputé, et le château lui-même accueille désormais une chambre d’hôtes de luxe.

En savoir plus sur le château de Valmy.


La villa Saint-Christophe

C'est à Argelès que se trouve la "Villa Saint Christophe". Il s'agit d'un établissement qui a abrité d'avril 1941 à novembre 1942 une maison de convalescence pour les enfants des camps d'internement. Voici le petit texte écrit sur un panneau explicatif, devant cette villa :

Dans cet établissement, dirigé par Helen Penner et Lois Gunden mennonites américaines, aidées par Mary Elmes, directrice du secteur humanitaire des Quakers à Perpignan, plus de trois cents enfants espagnols, juifs français, polonais, allemands, autrichiens, venant du camp de Rivesaltes ont été soignés et pour certains sauvés de la déportation vers les camps d'extermination Nazis.

Lois Gunden (1914-2005) et Mary Elmes (1908-2002) ont été reconnues en 2013 "Juste parmi les Nations" la plus haute distinction honorifique délivrée à des civils au nom de l'Etat d'Israël par le Mémorial de Yad Vashem.


Dolmen du collets de Collioure

Dolmen du collets de Collioure

Dolmen du collets de Collioure

Les Albères sont le massif montagneux qui sépare la France et l’Espagne au niveau d’Argelès. Ce massif de moyennes montagnes offrait des conditions idéales pour la survie dès l’époque néolithique. Plusieurs preuves d’habitats datant du IIIe millénaire avant J.-C. ont été retrouvées dans la région, comme le Collet de Collioure, aujourd’hui fortement dégradé.

En savoir plus sur le dolmen de collets de Collioure.


Dolmen de la cova de l'Alarb

Dolmen de la cova de l'Alarb

Dolmen de la cova de l'Alarb

Second dolmen du territoire d'Argelès-sur-Mer, le dolmen de la Cova de l'Alarb se trouve juste au-dessus du château de Valmy. On y accède relativement facilement en suivant le chemin de randonnée qui grimpe directement dans la montagne. C'est un dolmen rustique avec une dalle très épaisse, contrairement à ce qui se faisait habituellement dans la région.

En savoir plus sur le dolmen de la cova de l'Alarb.


La station balnéaire

La station balnéaire

La station balnéaire

Première station balnéaire de France par son nombre d'emplacements de camping, Argelès-sur-Mer est une station familiale agréable. Son atout ? Son emplacement géographique, proche de la côte rocheuse, offrant une vue incroyable sur les montagnes des Albères, ainsi que sa proximité avec l'Espagne. C'est aussi un centre vivant, à taille humaine, avec des boutiques variées et une urbanisation qui a été stoppée à temps. La découverte des maisons du début du XXe siècle, toujours habitées aujourd'hui, est une curiosité locale.

En savoir plus sur la station balnéaire.


Taxo d'Avall

Taxo d'Avall

Taxo d'Avall

Taxo d'Avall est le pendant de Taxo d'Amont, situé sur le territoire de Saint-André. Il s'agit d'un ancien village dont il ne reste que quelques bâtiments, notamment la motte castrale, c’est-à-dire l'ensemble du château et des habitations qui étaient sous sa protection. Contrairement à Taxo d'Amont, l'urbanisation de la ville la plus proche l'a rattrapé, et ce lieu est désormais englobé dans la commune d'Argelès-sur-Mer.

Il se trouve à proximité du lycée Bourquin.

En savoir plus sur Taxo d'Avall.


Histoire

Préhistoire

La préhistoire à Argelès-sur-Mer commence pendant le Néolithique, plus précisément à l'époque mégalithique. Deux dolmens se trouvent sur le territoire de la commune : le Collet de Cotlioure et le dolmen dit de la Cova de l'Alarb. Ils ont tous les deux été classés monuments historiques le 3 novembre 1958.


Premières mentions du village

On trouve la première mention d'Argelès en 981 dans un document indiquant que la ville appartient à l'abbaye de Saint-Génis-des-Fontaines, et qu'il s'agissait par ailleurs de l'extrême limite des possessions de cette abbaye (et pour cause : plus loin, c'est la mer). Ce document mentionne déjà la présence d'une place forte appartenant, comme tout le reste du Roussillon, aux descendants du comte Guifred le Velu.

Jusqu'en 1258, date du traité de Corbeil fixant une frontière entre la France et le royaume d'Aragon, il n'y a pas de traces d'Argelès. Bien que la frontière, placée bien plus au nord (à Bélesta), n'ait pas eu de répercussions sur la vie quotidienne, le fait de changer officiellement de pouvoir dirigeant a structuré la vie des villages.

Ainsi apparut, durant le XIIIe siècle, une maison de l'Ordre du Temple, dont le précepteur était un certain Borrellus en 1273. Ces maisons étaient très fréquentes dans les villes ; certaines avaient tellement d'importance qu'elles dirigeaient la ville elle-même.


Prise de la ville par Pierre IV d'Aragon

En 1276, le roi d'Aragon Jacques le Conquérant décède en séparant son royaume en deux : l'aîné prend sa succession, tandis que le cadet reçoit le royaume de Majorque. Dès le début de cette séparation, ils s'opposent, l'aîné ne reconnaissant pas le partage des terres. Mais ils furent bien obligés de cohabiter le temps de trouver un accord, signé en 1279. Ce n'est que 19 ans plus tard, en 1298, que ce traité fut renouvelé à Argelès.

Jusqu'en 1344, année de la reconquête militaire du royaume de Majorque par l'Aragon, les deux monarques se livrèrent des batailles régulières. Or Argelès se trouvait à la frontière. C'est donc tout naturellement que la population vécut ces années fastes pour Perpignan dans la crainte. En 1343, Pierre IV d'Aragon attaque le royaume de Majorque. Ses troupes traversent les Pyrénées, prennent tour à tour Banyuls, Collioure, et font le siège devant, tout d'abord, la tour de Pujol, mentionnée dès 1145. Elle avait appartenu d'abord à Bérenger de Llupia (comte de Taxo), puis à Gérard de Roussillon (en 1166), qui l'a léguée avec ses immenses terres au roi de Majorque.

Cette tour voit arriver l'armée de Pierre IV d'Aragon le 2 juin 1343. L'assaut est donné, mais Pujol se défend bien. Repoussés, les assaillants se retirent. Le lendemain, ils attaquent la ville d'Argelès, mais là encore, les habitants, aidés par une troupe de mercenaires génois, parviennent à les repousser. Un siège s'établit autour des murailles de la ville. Il réussit à faire ouvrir les portes trois jours plus tard. Le 6 juin 1343, la ville est conquise par Pierre IV d'Aragon.


Occupation française

Le 9 mai 1462, le roi d'Aragon Jean II, possesseur du Roussillon, signe un traité d'alliance avec le roi de France Louis XI dans le but de mater la révolte perpétuelle des Catalans de Barcelone. L'armée du roi de France perd la bataille le 3 octobre 1462 et envahit le Roussillon en guise de représailles contre le roi d'Aragon. Argelès est de nouveau occupée par des troupes étrangères. Nous n'avons pas beaucoup de documents relatant cet épisode, mais il semble que la ville soit tombée sans résistance. La mainmise de la France sera illégale jusqu'en 1472. À cette date, le roi d'Aragon propose à la France de lui restituer le Roussillon de façon officielle contre un appui politique, ce qu'elle accepte. Argelès restera donc française.

On ne sait rien de la politique appliquée localement, mais celle de Perpignan nous sert d'exemple. Fort de sa première expérience, le roi de France fait régner la terreur sur ses nouvelles terres, obligeant la plupart des opposants à fuir vers Barcelone. Cet état de fait durera jusqu'au 19 janvier 1493, date de la signature du traité de Barcelone. Par ce traité, Charles VIII, roi de France, rend le Roussillon au roi d'Aragon.


Traité des Pyrénées et guerre de 1793

De 1618 à 1648, recommence la lutte entre la France et l'Espagne. Les forces françaises pénètrent en Roussillon et conquièrent le territoire. Argelès est prise en 1641 par le général français de La Meilleraye, qui y établit une petite garnison. Le 7 janvier 1642, les Espagnols la reprennent après trois jours de combat. Elle sera à nouveau reprise en 1646. Le 9 mai 1659, un cessez-le-feu est décrété, il amènera à la signature du traité des Pyrénées fixant une nouvelle frontière. On aurait pu croire que la frontière fut définitive, mais les hostilités reprennent en 1793 à l'initiative de l'Espagne. Cette année-là, une forte armée franchit les Albères par le col du Perthus et prend plusieurs villes. Argelès, toujours placée à la frontière, en subit les conséquences. Elle est prise le 23 mai 1793, et les Espagnols en font le magasin d'une armée de 4000 hommes stationnée entre la plage et la ville (avec leurs 500 chevaux).

Cette guerre dure deux ans, la ligne de front bougeant beaucoup. Cette partie des Albères ne fut pourtant pas libérée par les Français avant 1795.


La Retirada

Retirada signifie "retraite" en espagnol. Ce terme désigne la fuite des républicains espagnols devant l'avancée des troupes du dictateur Franco. Durant l'hiver 1939, une foule immense traversa la frontière, cherchant un accueil que la France n'était guère disposée à donner tel quel. Les autorités françaises furent prises de court et très vite débordées par l'ampleur du phénomène. Les petites villes frontalières virent passer des flots continus de réfugiés sans savoir vraiment que faire.

La gestion de cet afflux se passa plutôt mal dans la région. Les autorités françaises ouvrirent en urgence des camps de regroupement où ils furent parqués. Ces camps furent montés rapidement, dotés d'un encadrement militaire ; les conditions d'hygiène y étaient déplorables. Nombreux furent ceux qui moururent. Pour notre région, cet épisode de l'histoire locale reste une plaie béante. Les principaux camps se trouvaient à Prats-de-Mollo, sur la plage d'Argelès-sur-Mer et au camp Joffre.



Informations techniques

Nom Argelès-sur-Mer Nom catalan Argelers Code commune 66008
Canton La Côte Vermeille Arrondissement Céret EPCI CC des Albères, de la Côte Vermeille et de l'Illibéris
Région Côte radieuse Altitude 1099 m Coord. GPS 42.547095 Est / 3.022599 Nord
Superficie 59 km2 Population 10792 h. Code postal 66700
Gentillé Argelésiens, Argelésiennes

Etymologie



Le nom d'Argelès dérive du mot "argile" et signifie littéralement "terre grasse", dans le sens de "terre fertile". La présence d'un "argelac" (ajonc épineux) sur son blason ne doit pas prêter à confusion : il s'agit simplement d'une représentation phonétique du nom de la ville, à la manière d'un rébus, et non de son étymologie.


Héraldique

Blason ArgelesSurMer

Expression héraldique

Ecu en losange d'argent à l'argelac arraché de sinople fleuri de sept pièces d'or et accompagné de trois fleurs de lys d'azur, deux en fasce et une en pointe, celle-ci soutenue d'une champagne aussi de sinople.

Description

Reprenons l'expression héraldique pour la décortiquer. Nous sommes sur un écu en losange d'argent (c'est-à-dire blanc) orné d'un argelac (plante locale piquante) "sinople" (c'est-à-dire vert) fleuri de sept pièces "d'or" (c'est-à-dire jaune). Les trois fleurs de lys sont dites "azur", qui est le mot pour désigner le bleu. La "fasce" est une bande horizontale. Deux en fasce et une en pointe indiquent que deux sont alignées horizontalement et la troisième est en pointe, formant un triangle. La "champagne" est la partie basse du blason, de sinople, soit "verte".

Explications

Le blason d'Argelès est ce qu'on appelle une arme parlante, c'est-à-dire que le lieu ayant ce blason est décrit de façon explicite par le blason. L'argelac a été choisi par rapprochement phonétique du mot "Argelès" et uniquement par rapprochement phonétique, car le nom d'Argelès provient du mot "argile". L'appartenance à la couronne royale française est symbolisée par l'ajout des trois fleurs de lys azur et la couronne.

Au-dessous du blason se trouve une banderole marquée de la phrase "Qui s'hi acosta te resposta", signifiant approximativement "Qui s'y frotte s'y pique". Là aussi, c'est un rappel de l'argelac, une plante piquante. Il était très fréquent d'utiliser des armes parlantes pour désigner des lieux à l'aide des blasons. Par exemple, la ville d'Alénya a une aile sur son blason, qui n'a pas d'autres significations que la phonétique.


Cartes postales anciennes

1

1

Une seule carte postale disponible



Situation et accès

Argelès-sur-Mer se situe au sud de la côte radieuse, cette longue bande de sable qui varie en fonction des zones. Nous parlons ici de la ville d'Argelès, dont le centre est à peine à 2 km de la plage. D'ailleurs, la ville s'est étendue et la zone balnéaire touche désormais la ville, bien que la limite reste encore bien marquée.

Au départ de Perpignan, il faut prendre la départementale D914 en direction d'Argelès, car c'est la grande ville-destination de cette route. À Perpignan, il faut se diriger vers le boulevard Kennedy pour emprunter cette route. Vous pouvez également accéder à Argelès par le sud, en venant de l'Espagne par la route des Crêtes. Une autre possibilité est la RD618, venant du Boulou, une route bien connue des estivants car elle mène à l'autoroute. D'ailleurs, en venant de l'autoroute, vous pouvez sortir au Boulou, ce qui est le plus court, ou à Perpignan Sud. Il existe bien sûr de nombreuses autres routes plus petites pour rejoindre Argelès.

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