Village de la Salanque, entouré des nombreuses vignes dont on tire des vins bien connus dans la région, Baixas est aussi un haut lieu de la culture catalane, gardienne de traditions ancestrales. Son centre labyrinthique est d’une grande beauté !
Magnifique baie protégée, Paulilles est aussi un haut-lieu de la sauvegarde du patrimoine local
Village de la Salanque, entouré des nombreuses vignes dont on tire des vins bien connus dans la région, Baixas est aussi un haut lieu de la culture catalane, gardienne de traditions ancestrales. Son centre labyrinthique est d’une grande beauté !
Village de la Salanque, entouré des nombreuses vignes dont on tire des vins bien connus dans la région, Baixas est aussi un haut lieu de la culture catalane, gardienne de traditions ancestrales. Son centre labyrinthique est d’une grande beauté !
Baixas, c'est un village tranquille, peu tourné vers l'extérieur. La volonté de l'équipe municipale est de préserver le vieux village, qui a pour particularité d'avoir encore ses tours de défense des anciens remparts. Ainsi, de temps en temps, sur les rues délimitant le vieux village, vous verrez des maisons arrondies : il s'agit de ces fameuses tours. Les ruelles sont minuscules et tortueuses, formant un vrai petit labyrinthe où il est difficile de conduire. Donc, si vous ne connaissez pas la ville, laissez votre véhicule sur un parking de la périphérie. On n'est pas à Paris, vous pouvez marcher un peu.
Sur les hauteurs du village, en direction de la cave coopérative, il y a un chemin qui serpente dans les vignes et s'enfonce au fond d'une petite vallée. En le prenant, au bout d'un kilomètre, vous arrivez à l'ermitage Sainte-Catherine, un lieu de détente bien connu des Baixanencs. Le nom de Baixas est connu pour ses vins. C'est ici que se trouve le célèbre domaine de Dom Brial, viticulteur de grande renommée dont le cellier se visite.
La vie sociale, à Baixas, est particulièrement vive dans le vieux village. Ce n'est pas que cela ne soit pas le cas pour les habitants qui vivent à l'extérieur, mais le fait de vivre hors des murs provoque moins de rencontres, tout simplement. Les habitants se croisent beaucoup dans les rues étroites. Ici, on se connaît, le fait de vivre juste à côté les uns des autres favorise cela. Et cela se retrouve dans les fêtes du village, qui réunissent énormément de monde à chaque fois.
Ça se voit aussi dans la présence d'une cinquantaine d'associations aux buts variés. Il n'y en a pas tant que ça, mais elles sont parfois originales. Elles regroupent aussi un grand nombre de personnes, souvent.
La vie économique de Baixas est tournée vers l'artisanat et les services locaux. Pour l'artisanat, on compte plusieurs entreprises essentiellement dans le domaine de la construction. Les services locaux sont représentés par des commerces de bouche (boulangeries, épiceries, cafés, pizzerias, etc.), des commerces de beauté (coiffure, friperie, etc.), ainsi que quelques autres services : immobilier, paysagiste, élagueur, etc.
La ville dispose aussi de quelques gîtes et d'un espace France Services, toujours pratique au quotidien.
Baixas n'est pas une ville très importante en nombre d'habitants. Elle dispose toutefois d'une crèche, d'une école maternelle et d'une primaire, d'une cantine scolaire, d'un accueil périscolaire et, pour les moins jeunes des jeunes, d'un Point Information Jeunesse.
La ville possède deux parcs de jeux pour enfants et un city-stade, ainsi qu'un stade et un boulodrome. C'est un stade de rugby qui sert aussi à pratiquer le football.
Sans qu'il n'y paraisse, le patrimoine de cette petite ville est assez important. Il se compose principalement des restes des fortifications des XIIIe et XIVe siècles : à travers toute la ville, on peut admirer les cinq tours rondes et les huit portes qui les composent. À l'intérieur de l'enceinte, les ruelles étroites offrent parfois la vue sur des maisons médiévales.
Eglise paroissiale de la Vierge
L'architecture sacrée est aussi à l'honneur, avec l'église paroissiale de la Nativité de la Vierge, initialement construite au XIIIe siècle mais remaniée au XIXe. Inscrite aux Monuments Historiques, son clocher date du XIIIe siècle. L'église se compose d'une nef unique, d'un chevet plat et de plusieurs chapelles latérales. Elle contient une cuve baptismale du XVIe siècle ainsi que divers retables, dont un remarquable : celui du maître-autel. Réalisé par Louis Généré entre 1671 et 1674, il est dédié à Notre-Dame de la Nativité et ses dimensions en font une pièce exceptionnelle — 17 m sur 12 m, c'est le plus grand retable baroque du Roussillon.
En savoir plus sur l'église de la Vierge.
Ermitage Sainte-Catherine
Le territoire de Baixas possède aussi un ancien ermitage bien connu dans la région : Sainte-Catherine. Autrefois habité par un ermite qui, aux XVIIIe et XIXe siècles, était une personnalité vivant en marge de la société et doté d'une certaine sagesse lui permettant d’avoir du recul sur la vie quotidienne de ses contemporains, l'ermitage a été racheté par la commune, qui l’a transformé en lieu de villégiature pour les Baixanencs. C'est aussi un point de départ pour plusieurs randonnées dans les collines environnantes.
En savoir plus sur l'ermitage Sainte-Catherine.
Les Bains-douches
Lorsque vous entrez à Baixas par la route de Peyrestortes, vous avez inévitablement le regard attiré par les Bains-douches, un bâtiment des années 50, régulièrement entretenu, et qui accueille actuellement France Services. Il s'agit du premier établissement de ce type à Baixas.
Il fut construit assez tardivement, en 1952, à l'initiative du maire de l'époque, Robert Cantier, et inauguré par son successeur Georges Bobo. Il servit de bains pendant une vingtaine d'années, puis fut transformé en Point Info Jeunesse lorsque ce type d'établissement cessa d'être utilisé par les habitants, durant les années 70. Il devint ensuite un espace intergénérationnel sous la forme d'une maison de proximité. Actuellement, c'est un point France Services, sa vocation n'étant donc pas si différente d'une utilisation à une autre.
Architecturalement, il s'agit d'un bâtiment art-déco, caractérisé par un porche arrondi vaste et régulier, des fenêtres symétriques et des fers forgés formant des motifs géométriques. C'est cet aspect original qui attire les regards de nos jours.
Le village est assez ancien, cité dès 925 à travers son église romane dédiée à Saint Étienne. Il était entouré d'une petite fortification. Durant le bas Moyen Âge, il fut donné au Chapitre d'Elne, assurant ainsi un avenir religieux aux habitants pendant toute cette période. La ville fut ensuite entourée d’un second rempart, probablement construit par Jacques Ier d'Aragon entre 1245 et 1246, comme cela fut fait partout ailleurs dans la région. Au XIIe siècle, l'église initiale fut remplacée par une autre, de facture plus moderne pour l’époque. L'appareil des murs est très soigné, et l’abside — la seule partie encore visible aujourd’hui — est richement décorée d’arcatures aveugles et de lésènes. Cette nouvelle église fut dédiée à Sainte Marie.
En 1376 eut lieu un conflit entre les responsables du Chapitre et le viguier du Roussillon. Ce dernier fit détruire de son autorité le carcan et les fourches patibulaires du village, mais le Chapitre protesta, affirmant qu’il seul avait le droit de haute justice à Baixas. Une solution à l’amiable fut trouvée, mais cinquante ans plus tard, le conflit reprit. En 1438, les baixanencs, armes au poing, se soulevèrent contre le Battle et les consuls, qu’ils menaçaient de mettre à mort. Le crime ne fut finalement pas commis, et lorsque l’émeute prit fin, la justice se chargea des représailles. Mais l’affaire buta sur la lutte entre le lieutenant du gouverneur du Roussillon, chargé du dossier, et le procureur du Chapitre d’Elne, ce qui sauva les meneurs de la pendaison.
Il faut noter que Baixas devait avoir une certaine importance, car ses murs abritaient l’un des cinq dignitaires participant au chapitre d’Elne, matérialisé par l’acquisition des "Palau e casa" (château et maison). Les quatre autres étaient situés à Bages, Elne, Saleilles et Trouillas.
Impossible de parler de l'histoire de Baixas sans mentionner la crise viticole de 1907, qui se répandit dans tout le Sud de la France et contraignit le gouvernement à légiférer en faveur des viticulteurs.
Nom | Baixas | Nom catalan | Baixàs | Code commune | 66014 |
Canton | Le Ribéral | Arrondissement | Prades | EPCI | Perpignan Méditerranée Métropole |
Région | Salanque | Altitude | 312 m | Coord. GPS | 42.749883 Est / 2.809022 Nord |
Superficie | 19 km2 | Population | 2727 h. | Code postal | 66390 |
Gentillé | Baixanencs, Baixanencques |
Baixas, qui était habité par les Romains, leur donna le nom de "Baissare", signifiant "le lieu bas". Ce nom était justifié par la géographie du site : accolé à la colline, le village se trouve à la sortie d'un petit vallon, en contrebas.
Expression héraldique
Parti de gueules au sautoir d'or et d'argent plain.
Description
Reprenons l'expression héraldique pour en comprendre le sens. "Parti" se réfère à un blason séparé en deux parties égales par un trait vertical. On s'attend à une description de chacune des deux parties, commençant par la partie gauche. Ce qui est fait ici par "de gueule" (rouge, en héraldique) et "au sautoir d'or" (une croix en forme de X, jaune). La deuxième partie est dite "d'argent plain", c'est-à-dire toute blanche.
Explications
Le blason de Baixas est assez simple, il est bicolore rouge et blanc, avec une croix de Saint-André, appelée aussi "Sautoir". Je n'ai pas la justification d'un tel blason.
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Baixas est une ville de moyenne importance située en Salanque, à la limite du Fenouillèdes. Elle se trouve au nord-ouest de Perpignan, à 9 km à vol d'oiseau de la préfecture. Pour s'y rendre, plusieurs routes sont disponibles : celle de Peyrestortes, ville voisine ; celle de Saint-Estève, qui se divise en deux avant d'entrer dans Saint-Estève ; une route qui descend directement vers Baho ; et enfin, une dernière menant à Calce. Baixas peut donc être vue comme un nœud de communication, mais suffisamment isolée pour ne pas en avoir les inconvénients. La proximité de l'aéroport constitue également un atout pour la ville.
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