Né à Perpignan le 6 novembre 1886, il fut une grande figure du communisme de l'entre-deux-guerres.
Le 16 avril 1919, il est officier mécanicien sur le torpilleur d'escadre *Protêt*. Il est arrêté par quelques camarades alors qu'il s'apprête à prendre le contrôle du navire pour pénétrer, drapeau rouge au mât, dans le port d'Odessa occupé par l'Armée rouge. Pour cet acte de rébellion, il est condamné aux travaux forcés.
En 1920, le Parti communiste français, qui vient juste d'être créé, le choisit comme emblème. Il y adhérera en 1923, soit deux mois après sa sortie de prison. Il devient alors un véritable mythe vu l'essor du communisme en France. Élu quarante-deux fois à des élections municipales ou cantonales entre 1921 et 1923, il atteint l'apogée de sa popularité lorsqu'un bateau de guerre de la flotte soviétique et des usines portent son nom.
André Marty devient député de Seine-et-Oise, puis de Paris entre 1925 et 1955. Il entre au PCF en tant que membre en 1925. Gravissant les échelons, il rejoint le bureau politique en 1931. Entre 1935 et 1943, il est secrétaire de l'Internationale communiste, puis chef des brigades internationales engagées aux côtés des républicains espagnols en 1936-1938. Il devient enfin le représentant du PCF à l'Assemblée consultative d'Alger entre 1943 et 1944. De 1945 à 1952, il est le numéro 3 du PCF.
À partir de 1952, il est exclu du système politique communiste (en décembre) et se replie à Catllar. Il y meurt de maladie le 22 novembre 1956 après avoir écrit sur "l'affaire Marty", qui eut lieu à Dorrès, en Cerdagne.