Elne

Belle ville de la plaine du Roussillon, Elne est aussi l'une des plus riches en terme de patrimoine.

Perle de la vallée du Vallespir, Amélie-les-Bains profite de son héritage du XIXe et XXe siècle pour rayonner, mais le désinteressement des stations thermales pourrait lui être très préjudiciable.

La ville reste néanmoins particulièrement agréable à vivre, au quotidien.

Perle de la vallée du Vallespir, Amélie-les-Bains profite de son héritage du XIXe et XXe siècle pour rayonner, mais le désinteressement des stations thermales pourrait lui être très préjudiciable.

La ville reste néanmoins particulièrement agréable à vivre, au quotidien.

Amélie-les-Bains, jolie ville du bas-Vallespir, est une petite merveille. Ses bâtiments de la fin du XIXe et du début du XXe siècle lui donnent un charme que beaucoup de villes lui envient. Mais c’est aussi son emplacement, tout proche du Tech, qui lui confère cette esthétique particulière. Toutefois, ce sentiment est atténué par la présence de quelques zones industrielles et commerciales en périphérie, ainsi que par de nombreux bâtiments monolithiques qui viennent quelque peu ternir la première impression. Heureusement, la vie sociale d’Amélie est particulièrement dynamique, bien ancrée dans un tissu associatif qui contribue à renforcer les liens entre les habitants.

D’un point de vue économique, Amélie-les-Bains est essentiellement tournée vers sa station thermale, composée de deux grands établissements. Ce sont eux qui attirent les touristes, lesquels soutiennent une large part de l’activité locale à travers les locations saisonnières, la fréquentation des commerces et le recours aux différents services à la personne proposés par la ville. Hélas, il faut bien reconnaître que l’économie locale est en perte de vitesse.

Mais heureusement, le cadre de vie d’Amélie-les-Bains reste très agréable. La ville est à la fois chaude et fraîche. Chaude, car en été la température grimpe rapidement dans cette vallée étroite ; fraîche, car le Tech apporte une source de fraîcheur naturelle qui évite de devoir s’arrêter sans cesse pour se rafraîchir. On sent une véritable activité sociale à Amélie. Outre le thermalisme — la ville est un haut lieu du genre — la municipalité organise toute l’année des événements d’envergure nationale, comme la course de rallye comptant pour la coupe de France de première division. C’est aussi un centre réputé pour le VTT, l’équitation ou simplement les randonnées pédestres. Pour les amateurs, Amélie-les-Bains propose également des activités autour de la pêche.

D’un point de vue urbanistique, la ville est structurée autour du Tech. Elle s’étire le long de la vallée, au lieu de s’organiser autour de son église comme c’est souvent le cas dans la région. Elle n’est pas très grande, mais dispose d’un centre-ville commerçant et animé. Les rues sont longues lorsqu’elles suivent le Tech, courtes et pentues lorsqu’elles lui sont perpendiculaires. On y trouve quelques grands bâtiments publics ou privés. Dans les environs, il faut signaler la présence du hameau de Palalda, sur la rive gauche du Tech, à deux petits kilomètres de là, ainsi que de Montalba-d’Amélie, un autre hameau situé dans la montagne au sud, qui fut le lieu d’implantation initial de la ville. Palalda, que l’on aperçoit en arrivant, s’étire face au sud, de l’autre côté du Tech.


Visiter Amélie

Parmi les activités à faire à Amélie, la balade le long du Tech est vivement conseillée, suivie d’un petit tour dans le centre-ville, qui s’impose. Bien que très restreint, ce dernier regorge de nombreux commerces qui ne manqueront pas de vous attirer. Ensuite, montez la rue piétonne en direction des établissements thermaux : vous passerez à côté de l’église, récemment restaurée — elle vaut le détour — ainsi que du musée de la Poste. Revenez en longeant le Montdony par la rive opposée ; vous longerez alors l’ancien hôpital militaire, une curiosité architecturale datant de la fin du XIXe siècle. Enfin, si vous disposez d’un moyen de transport, remontez la route vers Montbolo : au-delà de la vue splendide sur la ville, vous y découvrirez l’ancienne tour de surveillance d’El Banys (ou ce qu’il en reste), ainsi que, sur l’autre versant de la vallée, l’ancienne forteresse, aujourd’hui propriété privée, plus ou moins à l’abandon.


D’un point de vue général, Amélie-les-Bains est une très belle ville où il fait bon vivre. Malheureusement, son urbanisme typique du début du XXe siècle a été peu à peu grignoté par des constructions plus modernes datant des années 70/80, ce qui lui a fait perdre un peu de son charme. C’est d’autant plus regrettable que l’activité économique, pourtant portée par le thermalisme, montre aujourd’hui quelques signes de faiblesse.


Patrimoine, curiosités à voir sur place


Patrimoine militaire

Le patrimoine d’Amélie-les-Bains est riche. Il s’est constitué au fil de l’histoire, et ce qui caractérise la ville, c’est la diversité des époques ayant laissé leur empreinte. Du Moyen Âge nous vient le Fort d’Amélie, qui protégeait la ville depuis un piton rocheux. Ce fort, ancien, a été largement remis au goût du jour au XVIIe siècle (1670, ingénieur : St Hilaire). Il fut ensuite modifié en profondeur par Vauban lors de sa tournée en Roussillon. De petite taille et de forme approximativement carrée, il constitue un bel exemple d’architecture militaire. Aujourd’hui propriété privée, il n’est malheureusement pas visitable. Il est accompagné, dans la ville, d’un hôpital militaire construit en 1853, qui abrite également une chapelle datant elle aussi du XIXe siècle.

Encore plus ancienne, la tour El Banys se dresse toujours un peu au sud de la ville, perchée très en hauteur. Elle faisait partie du réseau de tours à signaux mis en place par les rois de Majorque.


Fort-les-Bains

Fort-les-Bains

Fort-les-Bains

La silhouette étrange de ce fort se détache au-dessus de la ville. Peu visible depuis les rues, elle s’impose dès que l’on grimpe sur la montagne qui lui fait face. Il s’agit d’un ancien fort, plusieurs fois remanié, dont l’état de délabrement est aujourd’hui très avancé. Il faut dire que la structure du XVIIe siècle a largement perdu de sa superbe à cause des constructions modernes qui ont été réalisées à l’intérieur.

De nos jours, ce qui ressort de ce fort lorsqu’on le regarde, c’est la brutalité de son architecture. C’est un gros bloc de béton posé au sommet du rocher qui domine Amélie, tout simplement. Un grand rectangle sans âme, sans véritable intérêt architectural ou patrimonial. La question de sa légitimité et de son avenir revient régulièrement dans les discussions locales.

En savoir plus sur Fort-les-Bains.



Tour El Banys

Tour El Banys

Tour El Banys

Sur les hauteurs d'Amélie-les-Bains, entre Palada et Montbolo le passant peut voir une étrange tour en pierre, plutôt petite, qui ressemble presque à un orri (un orri, c'est un abri pastoral fait de pierres sèches). C'est la tour dite "El banys", une ancienne tour de surveillance qui était en lien avec d'autres tours similaires, plus bas et plus haut dans la vallée. Il s'agissait donc d'un relai permettant de faire descendre un message de Prats-de-Mollo à Collioure, le palais royal, siège des Rois de Majorque au XIVe siècle.

Fortement dégradée de nos jours, elle n’est pas entretenue et menace de s’effondrer définitivement. Il faut dire qu’elle se trouve sur une propriété privée, dont le propriétaire — un éleveur caprin — en a fait un abri pour ses chèvres.

En savoir plus sur la tour El Banys.



Patrimoine civil et hameaux


Palalda

Palalda

Palalda

Situé sur la rive gauche du Tech, en aval d’Amélie, le charmant hameau de Palalda s’étale harmonieusement le long du flanc de la colline. Palalda possède un charme fou, encore trop méconnu. Ses petites ruelles, longues et ombragées, sont particulièrement agréables en été. Le parvis de l’église est tout simplement magnifique. Palalda, c’est un lieu magique, discret, à découvrir surtout pendant la belle saison. Et, en plus, les traditions catalanes y sont encore bien vivantes !

En savoir plus sur le hameau de Palalda.



Montalba d'Amélie

Montalba d'Amélie

Montalba d'Amélie

Montalba d’Amélie est un ancien village isolé dans le Vallespir, situé à une dizaine de kilomètres au sud d’Amélie-les-Bains, au bout d’une route étroite et sinueuse. Sur place, le visiteur découvre une église romane assez classique, entourée d’une poignée de maisons tout aussi anciennes. C’est un excellent point de départ pour quelques randonnées intéressantes, offrant en prime un magnifique panorama sur la vallée du Mondony. En revanche, ce n’est pas ici que vous trouverez des activités ludiques, hormis celles liées à la nature, bien sûr.

En savoir plus sur Montalba d'Amélie.


Tombe de Kossaburo Nomura

Tombe de Kossaburo Nomura

Tombe de Kossaburo Nomura

Il y a aussi une curiosité dans le cimetière d’Amélie. En vous y promenant, vous trouverez peut-être la tombe de Kossaburo Nomura, un patronyme japonais pour un défunt qui l’était tout autant. Kossaburo Nomura était un élève militaire venu passer quelque temps en Vallespir avec des compatriotes, dans le cadre de sa formation. Hélas, il mourut durant son séjour, et fut inhumé dans le cimetière d’Amélie. C’est donc bien loin de chez lui qu’il repose, sous une tombe traditionnelle japonaise qui se distingue nettement parmi les tombes catalanes plus classiques à nos yeux.

En savoir plus sur la tombe japonaise.


Patrimoine religieux

Les édifices religieux de la ville sont nombreux. Les deux principaux sont l’église paroissiale Saint-Quentin, récente puisqu’elle date du XIXe siècle (elle abrite une Vierge du XIIIe siècle), et la chapelle Santa Engracia. Il s’agit d’un ancien ermitage, lui-même construit sur les ruines d’un château, point de départ du hameau de Montalba. (En savoir plus sur Santa Engracia.) On trouve également d’autres chapelles sur le territoire : la chapelle Saint-Joseph, celle de Saint-Félix (datant du XIe siècle), ainsi qu’un oratoire, celui de la source de la Madone.


Eglise Saint-Martin de Palalda

Eglise Saint-Martin de Palalda

Eglise Saint-Martin de Palalda

L’église Saint-Martin est l’église paroissiale du hameau de Palalda, situé sur la rive gauche du Tech. Il s’agit d’une église romane, adossée à l’ancien château du site. Son chœur gothique lui confère une touche d’originalité. Elle est particulièrement belle, et son charme est encore renforcé par un parvis admirablement mis en valeur.

En savoir plus sur l'église Saint-Martin de Palalda.


Chapelle et confrérie du Rosaire

Chapelle du Rosaire de Palalda

Chapelle du Rosaire de Palalda

La chapelle du Rosaire se trouve à Palalda, le principal hameau d'Amélie. Suite à la victoire des chrétiens sur les musulmans lors de la bataille de Lépante en 1571, une confrérie fut fondée sous le nom de "Confrérie du Rosaire". Ce type de confrérie n’était pas très original, car de nombreuses autres avaient été créées après des victoires militaires aux XVIe et XVIIe siècles. En 1590, la confrérie fit construire la chapelle du Rosaire, qui fut modifiée en 1608 par l’ajout de la sacristie. Le linteau porte la date de cette transformation. En 1644, le portail du fond fut remplacé par une porte dérobée. En 1673, le retable polychrome fut installé. Enfin, en 1907, un vitrail représentant Notre-Dame de l’Enfant Jésus fut ajouté.

La confrérie du Rosaire possède également un ancien couvent de dominicains datant des XIVe et XVe siècles. L’église, classée Monument Historique, est à nef unique et comporte des chapelles entre les contreforts. Cette église conserve encore des vestiges de son cloître, vendu en 1938, dont une partie se trouve actuellement dans une cave coopérative vinicole, "le Cellier des Dominicains".

En savoir plus sur la chapelle du Rosaire, à Palalda.


Chapelle Santa Engracia

Chapelle Santa Engracia

Chapelle Santa Engracia

La chapelle Santa Engracia est un magnifique petit édifice religieux situé dans la vallée du Vallespir, plus précisément dans la vallée du Montdony. Restaurée par des bénévoles organisés en association, la chapelle a bénéficié de soins minutieux et d'une mise en valeur qui la rendent particulièrement belle de nos jours. C'est également un excellent objectif de randonnée, bien que l'accès nécessite un bon dénivelé et qu’il faille pas mal monter pour y parvenir.

En savoir plus sur la chapelle Santa Engracia.


Histoire

L'occupation du site d'Amélie remonte à l'époque romaine. Les sources naturelles qui jaillissent de la montagne attirèrent les Romains, qui y voyaient un approvisionnement régulier et suffisant pour alimenter les villas qu'ils souhaitaient construire. C'est ainsi qu'apparurent les thermes antiques, les "Aquae Calidae", réputés dans toute la région, ainsi que l'embryon d'une ville qui ne s'est cependant jamais vraiment développée à cette époque. Les bains consistaient principalement en un bâtiment dont l’ingéniosité romaine était caractéristique. La salle principale mesurait 22,40 m de long, 12 m de large et 11,20 m de haut. Le bassin central, appelé Lavacrum, mesurait 16 m sur 8,50 m et 2 m de profondeur, pavé de petites briques. Il existait également deux petits bassins individuels (2,80 m par 3,50 m, 0,90 m de profondeur).

Au début du Ve siècle, les invasions barbares chassèrent les Romains. Les différents peuples qui envahirent successivement la région ne restèrent pas assez longtemps pour profiter des infrastructures laissées par les Romains, et lorsque les Wisigoths s’y installèrent, ils ne prirent pas en compte ces bâtiments qu'ils jugèrent inutiles. Perdant l'habitude de se baigner, les thermes antiques furent abandonnés, et le site déserté.

Il fallut attendre la fin du VIIIe siècle pour trouver une trace écrite du renouveau du lieu. Nommé dans un document "Les bains d'Arles", Charlemagne donna ces terres aux abbés d'Arles, qui résidaient dans l'abbaye Sainte-Marie, construite un peu plus haut dans la vallée (à Arles-sur-Tech). Cette donation religieuse entraîna l’évangélisation des terres. Les abbés firent construire une église, et comme partout ailleurs, la population vivant éparpillée dans les vallées alentours se regroupa autour de leurs protecteurs. Nous sommes alors au Xe siècle. Cette église fut consacrée à Saint-Quentin.

Ainsi, protégés par les abbés, les bains d'Arles se transformèrent en ville prospère au Moyen Âge. En 1280, le territoire des Bains fut acheté par Nunyo Sanch à l'abbé d'Arles pour 380 sols. Située à la limite entre le Haut-Vallespir, les Aspres et les Albères, la ville ne fut pas trop affectée par les événements qui secouaient chacune de ces régions.

Entre 1650 et 1700, on comptait environ 200 habitants à Amélie, soit la moitié de la population de Palalda. Au XVIIe siècle, la population travaillait la terre ou l'extraction du fer du Canigou (forge, transport, artisans, etc.). En 1661, le rétablissement de la gabelle incita la population à se lancer dans la contrebande de masse avec l'Espagne. Arrêtés, les insurgés de la Révolte des Angelets furent réprimés entre 1663 et 1672.

Passée sous contrôle de l'État français après la Révolution, la commune vendit les thermes en 1813 à un certain Hermabessière, qui réalisa d’importants travaux pour les remettre en état. Il ajouta de nombreux bâtiments, rénova les anciens, et parvint à en faire une station thermale à la mode. En 1840, le lieu prit son nom actuel, passant de "La ville des bains d'Arles" à "Amélie-les-Bains", en l'honneur de la reine Amélie.

L'église du village date de 1868 (début de la construction) mais ne fut consacrée qu'en 1871 sous le nom de Notre-Dame de Vie. La station thermale fut touchée à deux reprises par des inondations : la première en 1908, puis le 18 novembre 1940, lorsque la crue du Tech dévasta la ville. En 1942, le petit village de Palalda, cité pour la première fois en 833, fut rattaché à la station thermale. Le nom actuel de la commune est donc "Amélie-les-Bains-Palalda".



Informations techniques

Nom Amélie-les-Bains-Palalda Nom catalan Els Banys d'Arles Code commune 66003
Canton Le Canigou Arrondissement Céret EPCI CC du Haut Vallespir
Région Vallespir Altitude 1424 m Coord. GPS 42.474486 Est / 2.666801 Nord
Superficie 29 km2 Population 3565 h. Code postal 66110
Gentillé Améliens, Améliennes ou Palaldéens, Palaldéennes

Population

Années Feux Habitants
1370 40
1515 2
1732 54
1793 403
1806 226
1851 574
1901 1340
1954 2882
1968 3700
1975 4037

Etymologie



Le nom initial du lieu était "Les Bains d'Arles", en rapport avec les sources d'eaux chaudes jaillissant ici dans la ville d'Arles-sur-Tech. Le nom actuel a été donné en 1840 en référence à la reine Amélie. Voici le texte par lequel le roi Louis-Philippe a modifié le nom de la ville :

L. Philippe, roi des Français, à tous présents et à venir, salut !

Sur le rapport de notre ministre secrétaire d'État au département de l'Intérieur : Le comité de l'Intérieur de notre Conseil d'État entendu, nous avons ordonné et ordonnons :

Art 1 : La commune des Bains d'Arles, canton d'Arles, arrondissement de Céret, département des Pyrénées-Orientales, prendra désormais le nom d'Amélie-les-Bains.

Art 2 : Notre ministre secrétaire d'État au département de l'Intérieur est chargé de l'exécution de la présente ordonnance.

     À Perpignan, le 7 avril 1840, signé Louis-Philippe.


Héraldique

Blason AmelieLesBains

Expression héraldique

Parti : au premier d'azur Saint Quentin d'or tenant de sa main dextre une palme de sinople, au second de gueules aux deux tours rondes d'argent, coulissées de sable, posées à plomb et rangées en barre, au soleil non figuré d'or brochant en chef sur la partition, à la champagne du même brochant chargée de quatre pals aussi de gueules.

Description

Reprenons l'expression héraldique pour en comprendre la signification. "Parti" indique un blason en deux parties séparées par une ligne verticale. On s'attend donc à recevoir la description de la première partie, à gauche, puis de la seconde, à droite. Ce qui est introduit par "Au premier". "Azur" est la couleur bleue, couleur dominante de la première partie. "Saint Quentin d'or" est une représentation du saint en jaune. "Dextre" signifie "gauche" (le terme "senestre" désigne la droite, mais il n'est pas utilisé ici). "Sinople" désigne la couleur verte. La seconde partie du blason, à droite, est de "gueules", c'est-à-dire rouge, avec deux tours "d'argent" (blanches), "coulissées de sable" (aux contours noirs), posées verticalement "à plomb" et rangées en barre (décalées). Le soleil "d'or" (jaune) "broche sur la partition", c'est-à-dire qu'il chevauche les éléments "partis" du blason, "en chef" (c'est-à-dire sur la partie haute du blason).

L'expression "À la champagne" désigne le bas du blason, qui "broche" (qui traverse les parties du blason). L'utilisation de "du même" signifie "de la même couleur que le dernier élément", ici le soleil. Le bas du blason est donc jaune. Les 4 "pals" sont des barres verticales, de gueules (rouges).

Explications

Ce blason est assez complexe et fait usage de nombreux termes héraldiques. Il fait référence à Saint Quentin, le saint patron de la ville, aux tours de Palalda, qui se situent sur ses hauteurs, et à l'ensoleillement exceptionnel de la ville. La partie basse du blason représente bien sûr la Catalogne. Dans la représentation faite ci-dessus, le blason est entouré de feuilles de chêne et de laurier, et surmonté d'une couronne royale.


Cartes postales anciennes

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Situation et accès

Amélie-les-Bains se trouve en plein centre du Vallespir, dans la vallée du Tech. Une départementale (ancienne nationale), la traverse, d'Est en Ouest. Ca fait deux points d'entrée principaux.

Au départ de Perpignan, il faut prendre la départementale D900 en direction du Boulou, puis, arrivé au Boulou, suivre Prats-de-Mollo sur la départementale D115. Il faut passer Céret, Amélie est quelques kilomètres plus loin. La départementale traverse la ville, en longeant le Tech. Il y a également un autre accès, plus petit : Vers le Nord, en direction de Montbolo. C'est une route qui grimpe beaucoup.

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